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Bonjour à tous et à toutes,
Nous sommes deux amies passionnées par la nature, les animaux, l'histoire, la broderie, les gourmandises, la vie au grand air, le soleil, la pluie, le ciel, la liberté, les chansons, la mer, tout ce qui touche la nature, la poésie, le Beau, les promenades, la musique, la convivialité, les amis, et tant d'autres Merveilles encore... Mais surtout, surtout, ... Le Bon Dieu.
Nous avons crée ce blog pour vous faire voir ce qui vous entoure avec des yeux aussi émerveillées que les nôtres !!!! Nous espérons qu'il vous plaira autant qu'à nous, et merci pour vos commentaires ; D
C'est aussi un peu de nous que nous vous livrons au fil des articles...
Colombe et Rossignol

dimanche 28 juin 2015

Éducation et travail ....

Bonjour tout le monde !

Encore un article qui tire vers l'essai...

De récents évenements personnels (bon, il y a l'actualité aussi, avec la réforme du collège, mais ce n'est pas à propos de ça que je vais parler) m'ont fait me questionner sur l'éducation, le but, les façons d'éduquer... Oui me direz vous, j'ai encore le temps d'y penser, mais en tant que personne que l'on essaie d'éduquer et qui aime tout remettre en question, je vous partage mes petites reflexions.
Ces raisonnements ont aussi trait au travail, de façon plus générale.

En fait, la question est  : le travail (j'entends par là également la formation intellectuelle, donc l'éducation) est il quelque chose d'obligatoire, mais de peu important, ou bien plus quelquechose qui prends dans nos vies une place prédominante ?
La question se pose du point de vue de la foi également, l'expression "devoir d'État" que l'on nous rabbache à toutes les sauces, que signifie-t-elle vraiment ?

Jusqu'à il y a peu, ma conception du travail se limitait à cela : on a pas le choix, alors quitte à être obligés autant faire de notre mieux !
Mais j'ai réalisé (j'ai été aidée!) que peut être que ça ne se limitait pas seulement à cela... Il me semble (corrigez moi si je me trompe!) que saint Paul a dit "qui travaille prie". Cela laisserait entendre que le travail est partie prenante de notre vie de foi, et de notre vie en géneral. Discutant avec des amies, nous sommes parvenues à la conclusion que le travail était une part de notre épanouissement, et que le fait de s'investir à fond (et non par défaut) dans ce que l'on nous demande était nécessaire à notre bonheur et notre construction.

À l'heure où je vous écrit cela, les réponses à ces questions ne sont pas encore bien claires dans ma tête : le travail que je n'ai pas envie de faire, faut il le faire avec joie et application ? La réponse évidente est oui (lisez la vie de Saint Dominique Savio, vous comprendrez...), mais cela mérite tout de même qu'on s'interroge.

Quant à l'éducation, qu'en est il ? Les parents doivent ils pousser leurs enfants au maximum de leurs capacités, au risque d'oublier d'autres items de leur vie nécessaires à l'épanouissement, ou leur faire confiance au risque de les voir rater une partie de leurs études et, au final, mal se former ?
Et entre ces deux extrêmes, une multitude de nuances existent, et il me semble que c'est dans ces nuances que se trouvent les solutions.

Pour ma part, mes parents me laissent travailler comme je l'entends, du moment que les résultats sont à la hauteur de leurs attentes (qu'il n'ont pas peu haut). J'en suis très heureuse, mais je suis consciente du fait que, livrée en quelque sorte à moi-même, c'est ma flemmardise qui prends parfois le dessus et je ne travaille pas autant que je le devrais.
D'un autre côté, dans l'accomplissement de certaines initiatives que je prends de mon propre chef (constituer une anthologie de poésie, lire de gros pavés qui ne sont même pas au programme...), il est très probable que si l'on me forçait, je serais beaucoup moins motivée, il est même probable que ceux qui me dirigent n'auraient pas d'idées aussi saugrenues que les miennes.
Et cela marche dans mon cas, mais j'aime étudier (enfin, étudier ce que j'aime, ne poussons pas le bouchon trop loin tout de même!) et j'ai la chance d'avoir, comme on dit, des facilitées : bonne mémoire, curiosité...
L'avantage est que j'apprends ainsi l'autonomie, et à vraiment travailler toute seule, mais qui sait, peut être que si j'étais poussée à donner le maximum de mes capacitées j'aurais de bien meilleurs résultats, mais peut-être aussi que je serais moins heureuse que je ne le suis ?

Il me semble que ces questions méritent d'être posées. 

Et après tout, voilà seulement mon expérience, et mes reflexions quand je découvre d'autres façons de fonctionner, il est indéniable qu'il y a quelque part dans le monde une meilleure manière de fonctionner, pour ma part je me satisfais de cette façon de faire. Je ne serais jamais sans doute quelqu'un d'exceptionnel au sens intellectuel du terme, mais je fais confiance à la Providence.

Enfin, après cette avalanche de "je", je vous encourage, chers petits oisillons, à bien réfléchir lorsque vous aurez des enfants à éduquer, afin de leur offrir le plus de chances possible tout en les rendant heureux.

Dur défi, que j'espère réussir à relever un jour !

À bientôt, belle journée, j'espère que vous avez réussi à suivre mes pérégrinations intellectuelles.

Colombe


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